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Université de Hanoï accueille chaque année plus de cent nouveaux étudiants qui sont de niveaux totalement différents. Certains viennent des classes dites bilingues et ont fait douze ans d’études de français et en français. Certains d’autre ont commencé à apprendre le français langue étrangère dès le début du secondaire. Un grand nombre d’étudiants ne font connaissance avec le français qu’au lycée et n’ont pas de bonnes conditions pour bien apprendre une langue étrangère. Et les restes, qui représentent un quart, sont de vrais débutants en français mais qui maîtrisent assez bien l’anglais. Avec un tel public hétérogène, il est vraiment difficile de concevoir un programme de formation optimal pour tous. Alors, que pourrions-nous faire pour améliorer la situation ? L’homogénéisation serait-elle vraiment une bonne solution ? Il nous reste à réfléchir et à proposer des situations d’apprentissage adéquates ! |
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