Abstract:
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L’enseignement des langues est en plein développement en Chine du fait d’une demande sociale de plus en plus forte. Ainsi de nouvelles spécialités (« major ») ouvrent chaque année: français, anglais des affaires … Pourtant, on constate chez les acteurs de terrain comme chez les chercheurs une absence de prise de position théorique par rapport à ce phénomène d’envergure et même un certain désintérêt pour le sujet ; ainsi très peu de travaux de recherche sont menés et publiés sur le développement de curriculums de langues en Chine. Comment comprendre un tel paradoxe ? En quoi la recherche-action pourrait-elle être une solution donneuse de sens ? Cet article propose des éléments de réponses en s’appuyant sur l’expérience de conception/réforme de curriculums menée à l’Université Normale de Chine du Sud et sur les recherches conduites par l’auteur en Chine, à Hong Kong et en France depuis trois ans. |